Des linos dans l'aquarelle

Les linogravures sont elles solubles dans l'aquarelle ? Apparement oui, puisque j'ai l'honneur d'être présent sur les cimaises de la biennale d'aquarelle de Brioude. Et ce au côté du pastelliste Thierry Citron, de l'aquarelliste Marc Folly, de l'adorable Pascal Pihen et du talentueux Nicholas Wood.

Rendez vous donc, à la chapelle de la visitation...


Linogravures

Dans un premier temps réalisées à l’encre de chine, mes images sont aujourd’hui produites en linogravure. Technique que j’ai abordé avec passion en 2012.
La linogravure se trouve pour moi au croisement du dessin, de la sculpture et de l’estampe, trois domaines qui me nourrissent depuis bientôt vingt ans.
La linogravure m’offre un rendu fort, net, sans concession, noir/blanc. Le rapport au trait est aussi vraiment différent de celui du crayon. Le dessin devient outil de construction et c’est la gouge qui l’exprime avec un rendu moins flatteur et plus puissant. Je porte une attention particulière au geste ainsi qu’au rapport entre la main, l’outil et la matière.
La notion de multiple liée à l’estampe est aussi un aspect important pour moi, tant dans le mode de production que dans la capacité à la diffusion. J’imprime toute mes gravures une à une manuellement, dans le respect d’une éthique commune à un grand nombre de graveurs et d’imprimeurs : achevés d’imprimés, numérotation suivie et signature.



























format papier 26 x 26 cm - format matrice 16 x 15 cm.